Après 10 jours de silence, me revoilà pour vous raconter mon séjour en Grèce.
Ma première expérience remonte à mes 14 ans et j’en avais gardé un excellent souvenir. J’ai voulu montrer à chéri-chéri qu’il n’y avait pas que l’Italie dans la vie ! Le café grec n’est pas mal non plus. Mai est le meilleur moment pour y aller : peu de touristes, des prix raisonnables et un beau soleil en prime !
Parce que la Grèce se savoure hors-saison sinon rien – c’est ma conclusion, sans appel.
Les îles grecques sont toutes belles, certaines plus que d’autres et donc plus touristiques. D’une manière générale, les villes sont faites de ruelles, quasiment impraticables si elles sont envahies de hordes de touristes qui s’affolent entre les boutiques, les sessions photos et les verres de bières avalés vitesse grand V car le bateau de croisière quitte dans 35 minutes et 18 secondes 🙂 Je noirci le tableau – un peu mais pas trop… C’est pour cela que j’ai préféré visiter peu d’île mais prendre le temps de vivre au rythme méditérannéen…
Parlons peu parlons bien – ce dont j’avais besoin pendant ce voyage c’était de repos et de soleil – le périple a donc été plutôt calme par rapport à mes habitudes, mais une fois n’est pas coutûme et… que ça fait du bien ! J’ai conjugué à tous les temps le verbe ‘déconnecter’ en commençant par couper mon téléphone et mon accès Internet.
Le parcours était : Paris-Athènes-Egine-Mykonos-Paris (avec tout de même un petit malaise dans l’avion entre Paris et Athènes – quand je disais que j’avais besoin de repos !)
Bonjour, y’a t-il un médecin dans l’avion ? #CHECK
En cette période un peu avant le flot estival, le mieux est de ne pas trop réserver à l’avance, ni bateaux ni hotels (on est jamais à l’abri d’une grève ou autre désagrément de dernière minute). Prochaine fois, je tente la Grèce totalement à l’improviste !
Je suis arrivée à Athènes à 11h30 et j’ai préféré le bus X96 direction le port pour embarquer à bord du bateau qui m’a mené tout droit vers Egine où je devais rejoindre des amis. Le top quand on voyage est d’avoir des amis sur place ! J’ai donc vécu Egine comme une locale, et c’était tellement bien que je suis (vraiment) en train de réfléchir à m’expatrier là-bas – reste à trouver dans quoi travailler ? J’ai déjà quelques idées…
Un ticket de Flying Dolphin en poche, direction le quai où j’ai attendu à l’ombre avant que le bateau ne soit prêt à partir. Pas mal de vendeurs ambulants ont essayé de me refourguer leur marchandise, mais j’ai été forte, je n’ai pas craqué pour leurs gadgets fluo qui clignottent de partout ^^
40 minutes plus tard (oui, seulement !) me voici sur le sol d’une île grecque du golfe Saronique – la classe ! Ses habitants et donc mes amis sont des Éginètes.
L’île (qui s’étend sur 90 km2 de garrigue méditerranéenne) est célèbre pour son temple d’Aphaïa et pour son importante production de pistaches de très grande qualité (et Bio). Egine fut aussi la première capitale (de 1828 à 1829) de la Grèce.
Voici ma première impression de l’île en arrivant au port – outre le ciel bleu, des bateaux de pêche, une jolie église blanchie à la chaux, la vue sur la ville, des caïques, … :
Célèbre bateau grec : la caïque
Pour mieux vous aider à vous situer, voici un plan de la Grèce, avec Egine – tout proche d’Athènes comme vous pouvez le voir sur le plan. Les îles des Cyclades démarrent au Sud-Est de la Grèce – le continent. Je vais poursuivre mes articles en vous présentant la ville d’Egine, puis de supers endroits où je suis allée me balader, en terminant par mes 10 bonnes raisons de s’envoler vers Egine (et je pense en avoir plus de 10 même ^^) !
Egine – Comment y aller ?
Depuis le port d’Athènes – Le Pirée Quai E7 :
en bateau ‘rapide’ (Flying Dolphin) – 40 min / 13€
en bateau ‘lent’ (Ferry) 1h15 / 9€
Vous connaissez cette île grecque ? Ca vous donne envie ?