J’en parlais dans mon article dédié aux apéros de Paris – cette année, le rhum est à la une avec la première édition du salon Rhum Fair à Paris.
C’est avec beaucoup de chance, et peut-être parce que c’était ma fête, le 2 avril, que j’ai réussi à avoir une entrée à la Cartonnerie, dans le 11ème à Paris pour une journée riche en alcool et en découverte !

 

Etant fan de rhum, c’était pour moi un grand moment que de voir autant de rhum en un seul endroit. Une bonne occasion donc de rencontrer les marques et de discuter autour de ma boisson et de la déguster (aussi).

J’ai également découvert ce magnifique endroit qu’est La cartonnerie – magnifique ! L’évènement ne pouvait pas trouver meilleur emplacement, je trouve que la déco allait très bien avec l’ambiance. Bravo pour l’organisation.

Déco à la cartonnerie paris

Le rhum vient de la canne à sucre et malgré ce que l’on pourrait penser, c’est en Asie qu’est née la canne à sucre qui s’est ensuite répandue dans les pays du soleil commes les Caraibes et les Antilles.

Si on distingue habituellement les rhums issus de la distillation de la mélasse de ceux provenant du vesou (jus de canne en créole), il faut reconnaître que les premiers dominent largement, représentant plus de 90% de la production. Production principale de la Martinique et de la Gaudeloupe et un peu de la Réunion, le rhum de vesou existe également dans d’autres pays, comme le Brésil, le Mexique et le Venezuela, mais en faible proportion par rapport au rhum de mélasse.
La fermentaiton est une étape clé dans l’élaboration du rhum. sa durée et le type de levures utilisées influencent profondément le profil aromatique du futur distillat.

Voici les 7 étapes de la fabrication du rhum :

  1.  Récolte de la canne,
  2.  Broyage et arrosage pour extraction du jus sucré,
  3.  Le jus sucré (vesou) est transmis soit à la distillerie (rhum agricole), soit à la sucrerie (rhum traditionnel),
  4.  La Baguasse récupérée sert de bois de chauffe,
  5.  La mélasse (ussie de la sucrerie) ou le vesou sont mis à fermenter,
  6.  La « moût fermenté » est distillé soit en alambic à repasse, soit en colonne,
  7.  Les rhums sont ensuite stockés en cuve (pour les agricoles blancs), passés dans des foudres (pour les ambrés agricoles) ou directement en fût (pour tous les rhums vieux).

Ce salon Rhum Fair a été pour moi un excellent moyen de découvrir de nombreux rhums que je ne connaissais pas et de prévoir mes prochains voyage en fonction… Cuba va s’imposer à moi !

Rhum fair Paris 2012

Rhum fair Paris 2012

Rhum Nelson

Rhum angostura

Sur ce, passons aux choses sérieuses, je vous ait récupéré quelques bonnes recettes de cocktails à faire vous-même :
Mojito

Mojito royal

Le planteur : du rhum blanc agricole + du jus d’ananas + du jus d’orange + du jus de citron
Le punch : du rhum ambré + de l’orange et du citron pressé + du ginger ale (ou Canada dry) + du sucre
Le fameux mojito (que j’aime, que j’adore) : de la menthe fraiche + du sirop de canne à sucre + du jus de citron vert et le citron vert + rhum blanc ou ambré + perrier (ou champgane pour le mojito royal) + quelques gouttes d’angostura (c’est ce qui fait toute la différence !)
Le TagadaBoum : 4cl de rhum blanc + 1 boule de glace coco + du sirop de grenadine + 4 fraises tagada – le tout à passer au blender en position max.
Le Vertigo: 2cl de rhum blanc + 6cl de jus de kiwi + 2cl de sirop de banane verte + 1 zeste de citron + de l’eau gazeuse + quelques gouttes d’angosturaUn petit aperçu de mes rhums préférés :
– Le rhum cubain Matusalem
– Le rhum Havana – plus vieux c’est mieux c’est (Please ne me parlez jamais de Bacardi !!)
– Le rhum Pampero Aniversario du Venezuela
– Le Sailor Jerry : rhum des Caraîbes à déguster avec de la glace, du citron vert et de la ginger beer – un délice !
– Et du rhum Charette avec lequel je fais mes rhums arrangés – en ce moment j’ai rhum gingembre, rhum mangue et vanille, rhum goyavlet (de la Réunion) que j’utilise aussi pour cuisiner mes tiramisu par exemple.

Rhum Havana

Et vous, votre rhum vous l’aimez comment ?