La pelote basque regroupe plusieurs jeux traditionnels basques qui se rattachent au jeu de paume. Elle est également pratiquée dans un grand nombre de pays d’Amérique ayant vécu une forte immigration basque.
Les jeux de pelote se disputent sur 3 aires de jeux : le fronton « place libre », le trinquet ou le fronton « mur à gauche » – court (36m) et long « jaï alaï » (54 à 60m de long).

Ces jeux se répartissent en 7 grandes spécialités :
– le rebot,
– le pasaka,
– la main nue,
– le xare,
– le chistera (joko grbi, grand chistera et cesta punta),
– la pala pelote de cuir,
– la paleta gomme.

Étant à Biarritz pour une semaine, je me devais d’aller faire un tour à une partie de pelote. C’est donc à l’occasion du Trophée Txik Txak qui se jouait au fronton couvert de l’Euskal Jaï de Biarritz dans le quartier d’Aguilera que j’ai assisté à une partie de cesta punta : ma première !

Tickets en main, c’est parti, j’assiste d’abord à une partie de « jeunes » entre 10 et 14 ans en ouverture de rideau, puis les pro. Impressionnant de voir un jeune garçon pouvoir rattraper la pelote arrivant sur lui à une vitesse folle, et pouvoir la renvoyer aussi fort… voir plus ! Force et tactique de jeu au programme.

La cesta punta est le jeu de balle le plus rapide du monde (+300km/h) – incontestablement – et se joue avec un chistera (gant en forme de « panier »).
Ce jeu exige un effort total et violent. Il consiste à renvoyer contre le fronton la pelote servie par l’adversaire, en la prenant soit à la volée, soit après un rebond. Aussi dure que la pierre (et je confirme, après mon « baptême basque » qui consiste à être « tapé » par une pelote à l’entrée sur le fronton), la pelote atteint la vitesse de 300km/h, ricochant sur les murs du côté et du fond.

Disputée par équipe de deux joueurs équipés de casques, un avant et un arrière chacun spécialisé sur son poste, la partie se dispute en 35 points – tous les points comptent.
Chaque point gagné s’additionne. La première équipe parvenant à 35 points gagne la rencontre. Un seul point d’écart est suffisant.
Le premier service (engagement) est tiré au sort. Dans le courant de la partie, l’équipe qui marque le point engage le suivant. Le joueur engage alors de la ligne n°10 et au retour du mur, la pelote doit rebondir entre la ligne n°4 (FALTA) et la ligne n°7 (PASA).

Le service est faux si la pelote ne dépasse pas le FALTA et demi-faux s’il va au-delà du PASA.
Une fois l’engagement effectué, toutes les lignes au sol et les numéros inscrits sur le grand mur ne sont plus pris en compte.

En cours de jeu, il y aura alors une série d’échanges, camp rouge et camp vert ou blanc (couleurs basques) alternativement. L’avant ou l’arrière peuvent indifféremment renvoyer la pelote. IL y a cependant « faute » lorsque la pelote est gardée trop longtemps (atxiki), si le joueur marche avec la pelote dans le chistera, si la pelote rebondit à l’extérieur du gant (pumpa), ou si la pelote sort des limites jouables, qui sont les 3 murs et le sol noir cimenté.

Pour la « pelote de match » – le dernier point de la partie – il est de coutume que le public accompagne le joueur qui est en train de servir pour encourager les futurs vainqueurs.

Pelote basque à BiarritzVous avez maintenant compris toutes les règles de la cesta punta ?
Vous êtes alors prêts pour assister à une partie !


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10 bonnes raisons de s’envoler vers le PAYS BASQUE