Lors de notre premier voyage en Nouvelle-Zélande, nous avions déjà fait un road-trip sur l’Île du Sud (détails ici) mais en ne parcourant pas la totalité volontairement car nous sachions que nous allions revenir et passer par Dunedin. En effet, un des frères de mon homme est rentré du UK pour s’installer à Dunedin, ville très étudiante du sud de l’Île du Sud. C’est alors que nous avons volé de Wellington à Dunedin en passant quelques jours sur place pour s’imprégner de son ambiance.
Dunedin est très souvent caractérisée par ses bâtiments historiques et possède une architecture victorienne et edwardienne les mieux conservées de l’hémsiphère Sud. Une fois sur place nous avons eu l’impression d’avoir fait un bon en arrière de part ses nombreux bâtiments historiques, en commençant par sa gare ferrovière.
Capitale de l’Otago, Dunedin a été fondée en 1848 par un groupe d’écossais et devient ainsi la cité écossaise de la Nouvelle Zélande. Son nom étant alors le nom gaélique de la ville d’Édimbourg (capitale de l’Écosse).
La ville s’est développée autour des mines d’or vers 1881 et a vu sa populaton mulitipliée par 5 en seulement quelques mois. Les immigrants du monde entier étant attirés par les gisements d’or de la région. D’énormes fortunes se sont constituées du jour au lendemain…
Aujourd’hui, Dunedin est la deuxième ville de l’île du Sud, après Christchurch et la 5ème du pays. Elle a conservé son ambiance et une architecture marquée par des origines écossaises. Des traces très visibles se retrouvent dans les musées, les églises ou encore les bâtiments historiques, et quelques maisons.
La vidéo ci-dessous vous donne un avant-goût de Dunedin et ensuite j’explique les différents endroits où nous sommes allés pour plus détails :
Aujourd’hui la ville est celle de la culture et de l’éducation – comme je le disais plus haut – elle est très vivante et étudiante avec l’université la plus importante du pays – University of Otago qui compte une communauté de plus de 20 000 étudiants. La place « ronde » très facilement reconnaissable sur un plan se nomme The Octagon, et c’est là que tous les jeunes se retrouvent au pub, dans un café, ou simplement dans les rues, en notant que la connexion wifi y est gratuite.
A Dunedin, nous y avons passé 2 petits jours pendant lesquels nous avons visité – en plus du cœur de ville : l’usine de chocolat Cadbury (qui ferme en fin d’année 2017), la gare centrale, la brasserie Speight’s, le jardin botanique, …
Le seul château de Nouvelle-Zélande se trouvait à 2 minutes en voiture de notre logement : Larnach Castle et nous intriguait mais le tarif pour y accéder nous a refroidit, d’autant plus que rien qu’en France on est plutôt gâtés en terme de châteaux et d’histoire. Dommage ! Mais si cela vous intéresse, les jardins et le châteaux se visitent pour $NZ31 par personne.
Nous logions donc sur Otago Peninsula qui est vraiment magnifique ! La route est certes dangereuse car très sinueuse, mais les paysages s’enchaînent et ne se ressemblent pas jusqu’à Harrington Point.
La péninsule de l’Otago abrite une colonie de manchots les plus rares au monde (= Blue Pingouins) – à seulement 40 minutes du centre-ville – ainsi que le seul lieu de nidification d’albatros royaux sur l’une des îles principales de Nouvelle Zélande. L’otarie à fourrure (= Fur Seal) et le rare lion de mer (= Sea Lion) sont aussi présents.
Nous n’en avons malheureusement pas vus… Mais rien que les paysages valent la visite.
Pareil, nous avons fait escale sur la partie opposée de la baie – à Port Chalmers, le port de Dunedin et la route est vraiment très belle, surtout sous un beau soleil.
Pour revenir sur Otago Peninsula (à 20 minutes du centre, en voiture), c’est ici que nous avons eu la chance de loger et nous avons donc profité du paysage à différents moments de la journée – c’est juste incroyable, entre les couleurs des colines, la mer, le ciel…
Les colines imposantes de la vile surplombent une baie naturelle de forma llongée qui a attiré les Maoris il y a plus de 400 ans. La faune sauvage aux alentours de Dunedin est particulièrement variée et surprenante.
Sur notre route du retour, en provenance de Queenstown, on en a profité pour faire une halte sur la plage de Koekohe pour aller rendre visite à ses fameux Moeraki boulders (= boulets), tout ronds et visibles à marée basse comme à basse haute mais sous un différent spectacle. Nous y étions à marée basse et malheureusement sous un ciel gris, alors que toute notre journée avait été placée sous un grand soleil.
La légende Maori raconte que ces gros cailloux représentent des œufs d’anguille, ou encore des paniers remplis de patates douces qu’un orage aurait dévasté le canoë qui les transportait. Pour les scientifiques, ils sont le résultat de l’accumulation de sédiments et calcaire sur plus de 60 millions d’années. Bref on s’attendait à quelque chose de gigantesque et des cailloux par milliers, … mais en réalité ce sont les touristes les plus nombreux sur cette plage ! Les cailloux sont quand même impressionnants de par leur formation et leur disposition. Et une balade sur la plage, c’est toujours agréable, surtout que c’était nos dernières heures de road-trip à ce moment-là.
Alors, la Nouvelle-Zélande vous plait ?
Je continue prochainement avec nos premiers pas dans la forêt des Catlins, au sud-est de la l’ïle du Sud – zone préservée où la nature y est magnifique entre rain forests et cascades, immenses plages et oiseaux endémiques…